La beauté sauvera le monde.
Fedor Dostoevskij

"La beauté sauvera le monde" est l'une des affirmations qui décrivent le mieux ce qui doit être préservé et défendu, car dès l'instant où nous accepterons passivement les compromis et les défigurations de notre culture, nous ne pourrons qu'assister à notre déclin. A l'époque où nous vivons, une époque où le désintérêt pour la culture prévaut, l'abandon et la décadence l'emportent sur la valeur de la conservation, des phrases comme celle de Dostoïevski devraient être affichées dans les rues, publiées dans les journaux et placées à l'ouverture des nouvelles, dans le but de faire mieux connaître ce qui est vraiment la seule arme contre le déclin progressif de notre société la culture.

Nous espérons tous que les lois pourront sauvegarder la démocratie et maintenir les valeurs fondamentales de la société. Cependant, les statistiques montrent une détérioration progressive de la notion de légalité et de respect des relations interpersonnelles, donnant lieu à une prise de distance inquiétante des jeunes vis-à-vis de ces valeurs qui fondent le "vivre ensemble".

Dans ce contexte historique difficile, auquel s'ajoute l'impossibilité, fortement dénoncée par les enseignants, de réaliser un parcours pédagogique sur les sentiments; les nouvelles générations manifestent une difficulté évidente à comprendre et à élaborer les instruments affectifs qui régulent notre être. Le phénomène rampant des réseaux sociaux crée un scénario individualiste et égocentrique, modifiant le développement cognitif et émotionnel des adolescents. Apparemment proches et toujours connectées, nos nouvelles générations se caractérisent de plus en plus par une incapacité affective, une difficulté de dialogue et un manque d'empathie envers les autres.

Le sentiment n'est pas un don naturel, c'est un don qui s'acquiert culturellement. Les générations passées, ils ont appris les sentiments à travers la mythologie, les contes de fées ou les contes. Dans la Grèce antique, dans les récits mythologiques, on retrouve toute la gamme des sentiments, Zeus le pouvoir, Aphrodite l'amour, Athéna l'intelligence, Apollon la beauté, etc. Il y avait là toute la phénoménologie des sentiments humains. Au lieu de cela, nous pouvons les apprendre à travers l'art et la littérature, qui sont les moyens par lesquels nous apprenons ce que sont la douleur, l'ennui, l'amour, le désespoir, la passion, le romantisme. Mais si l'art n'est pas fréquenté et les livres ne sont pas lus, alors le sentiment ne se forme pas et les enfants restent au niveau de l'impulsion ou, tout au plus, de l'émotion. Ne pas comprendre la différence entre le bien et le mal, entre le bien et le mal, entre ce qui est sérieux et ce qui ne l'est pas, est le signe d'une carte émotionnelle non constituée.
Émotions et sentiments présente de manière simple, à l'aide d'oeuvres d'art et d'aphorismes littéraires, les sentiments qui sont à la base de nos émotions, utiles pour comprendre les fondamentaux du vivre ensemble.
Le cours se veut un outil pour les parents et les enseignants qui souhaitent former émotionnellement et socialement leurs enfants et proposer les valeurs fondamentales de la communauté et du respect.
La peinture et la littérature associées aux thèmes présentés sont les outils idéaux à cet effet, notamment auprès des plus jeunes. L'utilisation de la pluralité artistique permet, en effet, de transmettre le message de l'universalité des émotions, nécessaire à la formation de l'identité personnelle au sein de la communauté, de manière polyvalente et immédiate, illustrant facilement la magie de nos sentiments même aux plus petits.