About the Book
Tess d'Urberville (titre original: Tess of the d'Urbervilles: A Pure Woman Faithfully Presented) est un roman de Thomas Hardy, publié en 1891. En France, il est paru pour la première fois en 1901. Il est initialement paru sous une version feuilletonesque et censurée, publiée par le journal illustré britannique The Graphic. Bien qu'on le considère à présent comme un grand classique de la littérature anglaise, le livre reçut des avis mitigés quand il parut pour la première fois, en partie parce qu'il remettait en question les moeurs sexuelles de l'époque d'Hardy. Tess est l'aînée des filles de John et de Joan Durbeyfield, des paysans sans éducation (et plutôt paresseux). Un jour, John, un pauvre charretier, est sur le chemin du retour au village de Marlott, quand il rencontre Parson Tringham qui s'adresse à lui en l'appelant Monsieur John . Lorsqu'il demande une explication, Tringham, généalogiste amateur, l'informe qu'il est de sang noble; Durbeyfield est une distorsion de d'Urberville, le nom d'une famille noble normande, à présent éteinte. Bien que l'héritier potentiel ne veuille aucun mal, la nouvelle lui monte immédiatement à la tête. Entre-temps, Tess est sur le chemin des fêtes de mai au village quand elle voit son père lui rouler sur les pieds, en charrette, chantant quelque chose sur des ancêtres faits chevaliers dans des cercueils de plomb. Embarrassée, elle s'excuse pour lui et continue son chemin. A la fête, elle croise brièvement le plus jeune des fils du Révérend, Angel Clare, qui se promène avec ses deux frères. Il remarque l'adorable Tess, mais tout à son chagrin, il danse avec une autre fille. Plus tard, à la maison, Tess apprend la raison du comportement étrange de son père quand on l'informe de la lignée noble de la famille. Espérant trouver à Tess un riche époux, Joan décide de l'envoyer clamer sa parenté avec une famille riche, les Stoke d'Urberville, dans le village de Trantridge à côté. Cette nuit-là, Tess tombe endormie pendant qu'elle se rend au marché, son père étant trop saoul pour entreprendre le voyage lui-même, et le seul cheval de la famille, Prince, se retrouve sur le chemin d'un autre véhicule et en est tué. Quand Joan, plus tard, lui fait part de ses projets, Tess se sent si coupable qu'elle accepte de colporter le message insensé. En réalité, l'aveugle Madame d'Urberville, n'est pas apparentée aux Durbeyfield, ou aux d'Urberville; son mari, Simon Stoke a simplement acheté le titre de baron et les actes notariés. Cependant, son libertin de fils, Alec d'Urberville, s'éprend de Tess et lui promet la charge de la basse-cour sur le domaine d'Urberville. Il commence immédiatement à lui faire des avances; bien qu'elle soit d'une certaine manière, flattée de ses attentions, elle lui résiste. Plus tard, cependant, pendant qu'elle revient du village avec quelques ouvriers de Trantridge, Tess s'oppose par inadvertance à Car Darch, la petite amie la plus récemment éconduite par Alec, et s'en ressent mise à l'écart au point d'en venir aux mains. Quand Alec déboule et lui offre de la sauver de la situation, elle accepte. Il ne la reconduit pas chez elle cependant, mais roule au hasard à travers le brouillard jusqu'à atteindre un ancien bois appelé The Chase. Ici, après que Tess, épuisée, est tombée endormie, il en profite pour abuser d'elle
About the Author: Thomas Hardy, né le 2 juin 1840, mort le 11 janvier 1928, est un poète et romancier anglais appartenant au courant naturaliste. Auteur devenu aujourd'hui classique, il a particulièrement influencé D. H. Lawrence. Il a reçu l'ordre du Mérite en 1910. Il se considérait lui-même d'abord comme un poète, n'écrivant des romans que pour gagner sa vie. La majorité de son oeuvre, qui se déroule essentiellement dans la région fictive du Wessex, dépeint des personnages en lutte contre leurs passions et les circonstances. Sa poésie, publiée après ses cinquante ans, est jugée d'une qualité égale à ses romans, surtout depuis sa relecture par un groupe d'écrivains anglais, The Movement, dans les années 1950 et 1960. Biographie: Thomas Hardy naît dans une famille anglaise modeste à Higher Bockhampton, lieu-dit du village de Stinsford, voisin de Dorchester dans le Dorset, comté du sud-ouest de l'Angleterre, où son père exerce la profession de tailleur de pierre. Sa mère, lettrée, lui donne cours à domicile avant qu'il ne soit inscrit à l'école locale à l'âge de huit ans. Il arrête ses études à seize ans et devient apprenti chez John Hicks, un architecte local. Il travaille ainsi dans le Dorchester avant de partir pour Londres en 1862, où il étudie au King's College de Londres. Il remporte des prix du Royal Institute of British Architects et de l'Architectural Association. De ses études, il garde le goût de la poésie latine. En autodidacte, il apprend le grec pour pouvoir lire Homère et le Nouveau Testament. Sur le plan des idées, il se forme en lisant John Stuart Mill et adhère aux idées de Charles Fourier et d'Auguste Comte. Charles Darwin et la critique biblique lui font perdre la foi religieuse dont il porte le deuil toute sa vie. Se sentant rejeté par une société de classe londonienne qu'il exècre, il décide de rentrer dans son Dorset provincial cinq ans plus tard pour se consacrer à l'écriture. Très tôt, il écrit des poèmes, dont certains sont publiés trente ou quarante ans plus tard. En 1867, à son retour de Londres, il se tourne vers le roman pour essayer de vivre de sa plume. Passées les premières difficultés, il réussit honorablement. En 1870, il rencontre sur un chantier de restauration d'une église de Cornouailles sa future femme, Emma Gifford, qu'il n'épouse qu'en 1874. Il publie bientôt dans des revues et des magazines. De 1871 à 1896, il écrit quinze romans et quatre recueils de nouvelles.