Le Rév. François Akoa Abômô était un homme de grande stature physique, morale, politique, et religieuse en son temps et dans le devenir de la société camerounaise des années 1928-1980. Il est l'une des vies des personnalités qui forment l'histoire du Cameroun. Plusieurs réflexions sur son oeuvre et ses idées produiront des livres afin de modeler les générations futures de nos sociétés africaines.
Les écrits jusque-là reproduits concernant le Pasteur Akoa Abômô s'arrangent parmi les thèses des étudiants en Théologie des instituts et facultés de théologie. Il n'y a aucun doute que la qualité de recherches faites par ces étudiants n'était pas en mesure d'atteindre des conclusions dignes, vu leurs sources parfois corrompues et moins
authentiques. Les prédispositions négatives des informateurs ayant contribué à cet état de chose, il aurait fallu tôt ou tard une certaine objectivité en parlant de l'oeuvre et de la vie du Pasteur Akoa Abômô. C'est à travers les livres et non des thèses que l'on peut noblement parler de ce géant camerounais. Le silence du Rév. Dr. François Kara Akoa-Mongo pendant les 30 dernières années qui ont précédées la mort de son père l'ont permis de réflexions les idées et perspectives sur la personne du Rév. Akoa Abômô et de son oeuvre. Les raisons suivantes sont les leitmotiv de la production ce livre.
Premièrement, Akoa-Mongo est le fils du Pasteur Akoa Abômô, le septième des vivants. A ce jour, aucun de ses descendants n'a produit un écrit sur lui. Trois de ses aînés ayant déjà quittés ce monde, à un âge aussi avancé aussi, il se sent obligé de mettre sur papier ce qu'il connaît de son père si digne d'être révélé au monde.
Deuxièmement, il vient de publier un livre en anglais sur lui- même et sa vie. Dans ce livre, il parle largement en passant de son père. Etant donné que ce premier livre déjà publié n'est pas dévoué entièrement au Rév. François Akoa Abômô, l'événement de la commémoration de ses 30 années de sa disparition est approprié pour ce livre consacré entièrement sur sa vie et son oeuvre.
Troisièmement, non seulement que Dieu a bien voulu que l'auteur soit le fils qui porte le nom de son père, mais aussi qu'il soit son collègue Pasteur au sein de l'Eglise Presbytérienne Camerounaise de 1967 jusqu'à sa mort le 15 Juin 1981. Son témoignage sur les saints ministères, et autres services rendus à la nation camerounaise par son père remonte à 10 années d'avance couvrant la période de son appel aux saints ministères, de sa formation pastorale au Séminaire Dager, jusqu'à sa ordination aux saints ministères en juillet 1967.