L'action de cet amusant polar se situant dans un village du sud-ouest qui m'est cher, j'ai à coeur de m'approprier notre légendaire Marianne pour l'emblème qu'elle m'a toujours inspiré.
Que ces femmes se nomment, Marianne, Olympe, Berthe, Blanche, Catherine ou autre, beaucoup d'entre elles valent bien plus que la mémoire ne leur laisse et leur intelligence égale souvent leur charisme (je ne veux surtout pas parler de beauté, c'est une chose subjective que l'on met volontiers à toutes les sauces et qui sert beaucoup trop de mètre étalon justement).
Que les hommes me pardonnent car comme Chimène dans l'ouvrage Le Cid , je pourrais leur dire Allez, je ne vous hais point . Mon histoire leur accorde aussi une plage de liberté à laquelle nous avons tous droit.

Dans la bourgade de Puylaurens située dans le Tarn à deux doigts de la Haute-Garonne:
Florence, sympathique jeune femme célibataire, mère de deux bambins, dispensait avec patience des cours de gymnastique zen à quelques braves femmes qui commençaient à avoir le charme du parchemin, agrémenté d'un soupçon de poivre et de sel...
Lorsqu'un jour:
BAM !
Le coronavirus !
Et là, pour la première fois depuis des lustres en France, tout s'arrête ! Le nouveau mot d'ordre fut soudain: INTERDIT !
Les laboratoires ayant fait travailler leurs esclaves sans relâche, une solution miracle avait vu le jour en moins de six mois !
Un vaccin incontournable !
Surtout, les lois martiales s'enchaînant comme un collier de perles ressemblant à une laisse avec muselière, aucune obligation de le subir ce fabuleux vaccin.
Simplement, si t'es pas vacciné tu ne peux plus rien faire du tout...
...
Mais pour en revenir à la ville tarnaise nommée Puylaurens, en janvier, la présidente d'une petite association décida à son tour qu'elle avait eu son compte d'interdits...
Florence, comme suggéré par le bureau de son association, organisa donc ses cours dehors, à l'air qui avait la chance d'être libre, comme les petits oiseaux; qui de fait, tinrent agréablement compagnie à la joyeuse assemblée sportive.
Lorsque, imprévu: de nouveaux adhérents affluèrent. Tout le monde voulait vivre et même revivre.
Selon ma philosophie, le brave peuple avait raison.
À quoi bon vivre si c'est pour vivre comme des morts ? Voire pire si les morts, eux, se retrouvent vraiment en fraternité, alors que les humains n'avaient même plus le libre arbitre pour cajoler leurs enfants ou leurs grands-parents.
Alors, de semaine en semaine, ainsi allaient sereinement les Qi Kongueries de la troupe à Florence.
Quand un jour...
Mi-juillet, une météorite inattendue apparut soudainement en plein coeur de cette féminine assemblée:

UN HOMME !
...