Dans une grande banalité culturelle, mes racines se décomposent en deux grandes familles. L'une est judéo-chrétienne, l'autre est gréco-latine.
L'une et l'autre avec les siècles et les siècles ont façonné l'Occident et j'en suis un fils.
Nombre de noms du panthéon antique (le grec et le romain au delà de leurs terminologies différentes n'en forment qu'un) sont entrés dans le langage commun. Non pas en invocations spirituelles ou magiques à des divinités, mais de façons allégoriques.
L'exemple type de ce glissement est l'expression connue de tous: Être dans les bras de Morphée (le dieu des rêves).
Tout le monde comprend qu'elle signifie bien dormir d'un sommeil profond et personne ne pense à celui qui se nomme ainsi, à savoir le fils d'Hypnos (le dieu du sommeil) et de Nyx (la déesse de la nuit).
De la même façon le terme 'muse' est synonyme aujourd'hui de source d'inspiration et aucun de nous ne fait, en l'utilisant, une quelconque référence aux neuf déesses qui présidaient les arts.
Les 33 poèmes de ce recueil ne sont pas unis par une forme. Ils sont écrits en 4, 5, 6, 7, 8,10 ou 12 pieds.
Ils ne sont pas non plus unis par un fond commun, ils puisent dans l'Humaine condition, et dans ma temporalité avec bien sûr des 'radotages' que j'assume pleinement.
Mais tous, citent un nom (ou plusieurs) de ce panthéon venu tout droit de l'antiquité.
Y sont croisés:
- Arès, dieu de la guerre,
- Bacchus, dieu du vin,
- Chronos, dieu du temps,
- Cupidon, dieu de l'amour,
- Dolos, divinité mineure personnifiant la duperie, la supercherie.
- Eiréné, déesse de la paix,
- Eole, dieu du vent,
- Eros, (autre nom de Cupidon),
- Hadès, dieu des enfers,
- Irène, (autre nom d'Eiréné),
- Hypnos, dieu du sommeil,
- Janus, divinité à deux visages,
- Manea, déesse de la folie,
- Neptune, dieu de la mer,
- Nyx, déesse de la nuit,
- Phébus, dieu des arts,
- (le) Styx, fleuve conduisant aux enfers,
- Thanatos, dieu de la mort,
Ces présences expliquent le titre de cet ouvrage, Mythologie...