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Excerpt from Mission de la Baie d'Hudson: Lettre du R. P. Laverloch�re � Mgr. L'�v�que de Bytown Qui a r�duit ces pauvres peuples � une extr�me d�tres: se. A propos d' incendie, je ne puis passer sous silence, un accident qui nous arriva l'ann�e derniere, et qui nous a donn�, cette ann�e -ci, lieu d'admirer et de b� nir la bont� divine. Voici le fait; lors de notre re tour du tort de Moose, nous nous t1ouv�me_s tout � coup investis, de toute part, par un incendie effroyable, qui s '�tendait a plus de 25 lieues � la ronde, dans une for�t sans limites de bo1s r�sineux, dans un pbrtage de trois milles de long, � plus de 250 nulles de toute habi tation. Nous pass�1nes nose effets, les plus indispensables � travers une gr�le de feu, qui tombait sur no 13 du haut des arbres embras�s, et nous v�mmes nous r�fugier � l'extr�mit� du portage, dans une petite anse de 3 � 4 ar pents. L� nous e�1nes, durant toute la nuit, le specta cle le plus affreux qu '1l soit poss1ble d'imaginer. Qu' on se figure, Mgr.une fum�e �paisse -et noire, trave1s�e par d'horribles tourbillons de flamme, le craquement des arbres ealcin�s, tombant avec fracas � c�t� de nous, i'activit� d'un feu qui avait d�ja envahi le bois de deri ve, situ� � cinq ou six pas de nous, en un mot, une at, mosph�re embras�e, qui mena�ait � tout instant de nous sufl'oquer; et l'on aura une id�e juste, bien que l�g�re, de ce qui se passait autour de nous, durant toute la nuit. Tandis que, blotti dans un petit espace, m�nag� par la Providence, nous remettions entre ses marus, la garde de notre vie. Il faut pourtant que je vous le dise, Mgr. Et mon p�re, au milieu des dangers qui nous env1ronnaient de tous c�t�s, j '�tais calme et tranquille, j' �prouvai m�me un contentement ind�finissable Voyant autour de moi de pauvres Sauvages, si heureux de poss�der la Robe noi re, je me disais. Si mes jours doivent se terminer ici, je vous b�nis, 6 mon Dieu et si, dans ce moment, il m'�tais donn�, par un miracle de votre toute - puissance de me trouver au sein d'une famille que je ch�ris plus que moi: - m�me, d'y mener une vie douce et tranquille, mais pour cela, abandonner nos chers indiens, dans un danger pareil, vous savez quel choix j'ai fait d'a, vanceln. Mais le Dieu en qui nous avions mis notre esp�rance ne nous fit pes d�faut. Les montagnes de feu que nous avions vu venir sur nous, avec tant de fureur, s 'arr�t�e - t�i' About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.
