Préface ou
amuse-gueule
préliminaire
comme tu veux
à mon signal déchaîne
les enfers de l'amour
de la poésie
Libère le Tonnerre
tout au fond de nos colères
l'amour
tout au fond de nos yeux
l'amour
le poète prend son temps
et même du bon temps
il connaît trop bien la vie
le prix de la vie
vos pots d'échappement
vos rêves d'enfants
dans la lave
sa prose
il tue l'esclavage
il explose
il libère le tonnerre
éclair ton chemin
toutes vos rages entre ses mains
de vos larmes
des diamants
pourquoi s'entêter à construire des empires de poussière ?
quand l'amour de nos coeurs en saphir jaillira la lumière
vite un crayon
vite du papier
que j'écrive la plus belle des chansons
que j'éternue de la lave en fusion
que s'élèvent nos pensées
que de nos murs de bétons
se faufile l'émotion de nos coeurs
de nos ombres abîmées
ce n'est pas d'argent qu'on a besoin
mais d'amour et de poésie
un peu de ton temps,
de ce tout petit rien
je suis le roi de ma folie
Ah si Wagner pouvait parler
Tout ce qui n'est pas écrit est perdu
la valse des mots
Poésie comme dernière vertu
L'amour sera ton cadeau
...
et un jour la gazelle se rebelle
elle en a marre de se faire bouffer
et le prédateur abandonne
soit on se soumet et on on meurt
soit on se bat et on meurt
mon choix est fait
vu que c'est impossible,
bas, c'est ça qui me plaît
et
alors
un jour
au-delà des verts pâturages de la terre
de vos cités mortuaires
dans le cri de l'océan
les larmes des volcans
le poète,
seul contre tous
jaillira tel un saphir
remplit d'un merveilleux sourire
le souffle du Dragon
il y a des choses qu'on écrit
qu'on ne dit pas...