About the Book
L'homo sapiens, avec son plus grand cerveau, est apparu en Afrique il y a 200 000 ans et est resté sur ce continent plus de 100.000 ans. Au cours de cette période, la race humaine a développé des capacités de communication à travers le langage et les règles de comportement à l'intérieur des groupes familiaux et des clans. C'est là qu'ont évolués les coutumes et les rites qui sont devenus plus tard les rudiments du comportement social et culturel. Des découvertes, telles que l'usage des armes pour la chasse, la maitrise du feu, l'emploi des herbes médicinales, la peinture rupestre et l'écriture au moyen de symboles et d'images sont apparus progressivement, avant la migration en petits groupes de familles ou de clans, il y a 50 000 ans, en direction de l'Asie et, de là, vers l'Europe. Il n'est donc pas surprenant que l'Afrique, avec la plus ancienne collection d'anciens systèmes d'écriture, a appris au monde à écrire. Le premier témoignage d'écriture africaine remonte à 5000 ans av. J.-C. grâce à des tablettes trouvées en Nubie. Les hiéroglyphes égyptiens datent de 4000 ans av. J.-C. Le système d'écriture Nsibidi utilisé en Afrique centrale de l'ouest par les nations Efik et Igbo du Nigéria, était déjà en usage depuis 5000 ans av. J.-C. Les découvertes archéologiques, dans Ikom, au Nigéria, les situent à 2000 ans av. J.-C. Par contre, la plus ancienne preuve d'écriture en Asie date de 3000 ans av. J.-C. La plus ancienne écriture en Europe a été trouvée en Grèce en 1400 ans av. J.-C. et elle dérive en grande partie d'un ancien système d'écriture africain appelé Proto-Sinaïtique. L'auteur a été introduit à la notion des bâtons parlant par le regretté Victor Mfika Mubumbila, professeur de Biochimie à l'Université Louis Pasteur à Strasbourg. Il avait une photographie d'un prêtre congolais portant le plastron de Har Kwain. Comme moi, le professeur Mubumbila a tenté de lever le voile qui cache les réalisations africaines. Le culte du secret qui imprègne une grande partie de la culture africaine a fortement contribué à la perte de la connaissance de ces réalisations sur le continent. En 1928, la découverte des statues, de grandeur nature, en terre cuite à Nok, au centre du Nigéria, a mené à la découverte de la plus ancienne civilisation Ouest-africaine connue. Elle avait existé de 900 ans av. J.-C. à 300 ans après J.-C. dont le cadre de vie de la nation de Cham, centré autour de Har Kwain. Les dernières fouilles dans cette région ont montré l'existence de fours utilisés pour l'extraction du minerai de fer dans les roches hématites. Ces fours dataient de 1400 à 1000 ans av.J.-C., ce qui indique que cette nation avait découvert l'âge du fer au moins 200 ans avant les Européens. Ensuite, bien que la nation de Cham savait comment extraire l'étain, ils ne pouvaient pas produire du bronze en raison de l'absence de cuivre dans la région. Il semble qu'ils sont passés directement de l'âge de pierre à l'âge de fer, des outils en pierre et en fer existant les uns à côté des autres. L'extraction plus facile du cuivre Ibérique et de l'étain Britannique, a limité l'utilisation du bronze à l'Europe dans l'Empire romain. La migration du peuple de Cham dans la partie de la Libye devenue plus tard Cyrénaïque, était facilitée par le lac Tchad. Il y a environ 2800 ans, il était alimenté par la rivière Chari, coulant de l'Afrique équatoriale, il atteignait une surface supérieure à celle de la mer Caspienne, comme en témoigne la présence de coquillages au milieu du désert du Sahara. L'auteur suggère que certains des premiers habitants de Cyrène étaient le peuple de Cham qui s'y étaient établis 700 ans av. J.-C., apportant avec eux leur savoir-faire du travail du fer et de la pierre. Les archéologues ont mis à jour des structures de pierre qui datent d'avant l'arrivée des Grecs, dont les temples et am
About the Author: Xavier Carelse est un professeur d'université à la retraite, technologue spécialisé dans la physique industrielle et en génie électronique. Il a publié des articles scientifiques, des livres et des manuels scolaires, certains avec son épouse Orseline, un biochimiste, et un expert dans l'utilisation des herbes médicinales. Né à Kimberley, en Afrique du Sud, le 11 mars 1933, il est un descendant des esclaves indonésiens qui, par la suite d'une révolte contre le règlement Néerlandais dans leur pays d'origine, ont été réduits en esclavage et, au septième siècle, exilés au poste de négociation à la pointe du sud de l'Afrique, aujourd'hui la ville du Cap. Il est véritablement un représentant de la "Nation Arc-en-ciel", ayant des ancêtres provenant de travailleurs indiens sous contrat, mercenaires Anglais et Griquas, gens de descente Néerlandaise et Khoisane. En 1954. Il a reçu son diplôme de l'Université de Fort Hare, en Afrique du Sud. En 2015, son alma mater lui a décerné le titre de Docteur en Sciences (honoris causa), pour ses réalisations et sa contribution à l'Afrique dans les domaines de la science, de l'éducation et du développement culturel. Il a adressé des conférences et des ateliers en Afrique, aux États-Unis, en Europe et en Asie. Il s'est senti concerné que, à chaque fois que l'on discute sur des questions spécifiquement africaines, ils étaient confinés sur la langue, les questions culturelles et littéraires. Au cours de sa désignation en tant que Directeur exécutif par intérim de ZIBF, il s'est rendu compte que les chercheurs africains ont montré peu d'intérêt sur l'histoire pré-coloniale et les réalisations de leur peuple. De telles activités étaient prises par les Africains-Américains, à d'autres dans la diaspora, et d'anthropologues Européens. Après avoir vécu et travaillé 70 ans dans cinq pays d'Afrique, et voyagé à dix-sept pays, il a acquis une grande connaissance et une expérience directe de la diversité de la culture et les réalisations des Africains. Cela a souvent été caché par les Africains eux-mêmes, ou usurpé ou faussé par d'autres. Leurs réalisations culturelles et technologiques sont ignorées. Ils ont appris que les Européens ont enseigné aux Africains à écrire, ont convertis les Africains au christianisme, et les ont entraînés dans l'ère moderne. L'exploitation des immenses ressources naturelles de l'Afrique, des terres et de la main-d'oeuvre, est une expression de gentillesse au peuple indigène, et non de vol et d'oppression.