About the Book
Résumé de l'oeuvre St Julien, jeune noble provincial, a été élevé quelques temps par un prêtre aux principes très rigides. Ayant réintégré son foyer, il apprend que sa mère a trompé son mari et obtenu son pardon. St Julien, dégoûté par tant de laxisme, s'enfuit de chez lui presque sans ressources. En chemin, il rencontre la Princesse Cavalcanti qui règne sur une petit territoire que les grandes puissances alentour convoitent. La Princesse recueille St Julien et fait de lui son secrétaire intime. Pendant six mois, elle s'enferme avec St Julien dans un cabinet de travail afin d'élaborer des projets devant contribuer au bien être de son peuple. C'est une période très heureuse pour St Julien qui voue une grande estime à la Princesse. Mais vient le temps des réjouissances de la cour. St Julien est malheureux car il déteste les futilités. Il prête l'oreille à de vilains ragots que l'on colporte sur la Princesse. On dit que c'est une femme légère. Elle aurait fait assassiner, par caprice, un jeune homme, Max, que les dirigeants d'un état voisin voulait lui voir épouser. St Julien a pourtant du mal à croire à toutes ces histoires. Auprès de lui, la Princesse est l'image même de la femme vertueuse. Elle a un page, qui veut se venger d'elle parce qu'elle s'est refusée à lui et qui met de vilaines idées dans la tête de St Julien. Heureusement, ce dernier a rencontré, lors d'une promenade en montagne, un jeune étudiant nommé Spark, qui l'incite à faire plus confiance à la Princesse qu'à ceux qui médisent d'elle. Mais le page prouve à St Julien que la Princesse rend des visites nocturnes à Spark. St Julien décide de forcer la Princesse à avoir des relations intimes avec lui. Elle se défend avec succès et le fait enfermer au cachot. En pensant à la mort de Max, St Julien croit sa dernière heure arrivée. Au lieu de cela un messager lui révèle les secrets de la Princesse. Spark n'est autre que Max. Il avait fui la cour car il y était malheureux. Il s'était réfugié à Paris où il s'était consacré à l'étude. Plus tard, la Princesse l'avait retrouvé et l'avait épousé en secret, car Max voulait continuer à vivre dans l'anonymat. St Julien retourne auprès de ses parents et pardonne à sa mère. Il épouse une jeune fille de son pays.
About the Author: George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'oeuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l'image de son arrière grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843. Malgré de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand contribue activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, conseillant les uns, encourageant les autres. Elle a entretenu une grande amitié avec Victor Hugo par correspondance, ces deux grandes personnalités ne se sont jamais rencontrées. Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'oeuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce après avoir éclipsé Notre Dame de Paris avec Indiana, son premier roman. Son oeuvre est très abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire.