About the Book
Michel Zévaco, né à Ajaccio le 1er février 1860 et mort à Eaubonne (Seine-et-Oise) le 8 août 1918, est un journaliste anarchiste et écrivain français, auteur de romans populaires, notamment de la série de cape et d'épée Les Pardaillan. C'est l'oncle du peintre Xavier Zevaco. 1886-1900: le journaliste engagé Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L'Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine, Sébastien Faure, Émile Pouget, Charles Malato, Emmanuel Chauvière, etc. En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d'attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, en 1890, il est arrêté en avril pour provocation au meurtre en raison d'un éditorial visant le ministre de l'Intérieur Ernest Constans, et condamné à quatre mois de prison. Libéré fin août, il est à nouveau arrêté, toujours pour provocation au meurtre, à la suite d'un éditorial de L'Égalité où il incitait les soldats à faire justice eux-mêmes auprès de leurs officiers. Il est également condamné le 6 octobre 1892 par la cour d'assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris: Les bourgeois nous tuent par la faim; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture. Durant ses séjours en prison, il se liera d'amitié avec le marquis de Morès, dont il partagera rapidement les opinions antisémites. Pourtant, en 1898, lors de l'affaire Dreyfus, alors que Bernard Lazare remet en cause la culpabilité du condamné, Zévaco s'engage dans la cause dreyfusarde, dénonçant dans l'une de ses dernières publications politiques le complot des jésuites contre Dreyfus et les juifs. Les pardaillan Histoire Cette vaste épopée commence le 26 avril 1553, sous le règne de Henri II de France, et se termine sous le règne de Louis XIII de France, pendant la régence de Marie de Médicis, en 1614. Elle comprend donc toute la période troublée des guerres de religion et se structure en cinq cycles de deux livres chacun (voir ci-après). Dans le premier, Pardaillan, héros généreux et séduisant, et son père sont principalement opposés à Henri de Montmorency, maréchal de Damville, lequel se déchire de jalousie avec son frère, François de Montmorency, père de la future Loïse de Pardaillan. Le second cycle voit apparaître la belle et dangereuse princesse Fausta, descendante des Borgia, contre laquelle Pardaillan engage une lutte sans merci qui parcourera tout le cycle, mais également le troisième et (avec une variante, voir ci-après) le cinquième. Personnages principaux de l'oeuvre, ils s'aimeront puis se déchireront, influant sur toute l'histoire de l'Europe de cette époque. Le quatrième cycle voit apparaître Jehan de Pardaillan, fils de Pardaillan et de Fausta, en lutte contre Concini et sa puissance naissante. Fausta n'est pas directement présente. Elle ré-apparait dans le cinquième sous l'identité de la Duchesse de Sorientès, ambassadrice extraordinaire du roi d'Espagne. Dans ce cycle, Pardaillan est secondé par le vicomte Odet de Valvert, son neveu. En effet, animé d'un scrupule compréhensible, Pardaillan ne souhaite pas que son fils se range à ses côtés et se dresse contre sa mère, ce qu'il est convaincu que Jehan n'aurait pas manqué de faire. Durant toute la période couverte par cette épopée, l'Histoire ne sera que la somme de tous les destins des protagonistes du livre, dont les actes influenceront directement le cours du temps.