Mohand Akli est originaire de Kabylie en Algérie. Né en 1963, il a une enfance plutôt heureuse. Ses parents veillent sur leur fils unique avec attention. Très tôt, ses capacités intellectuelles sont remarquées. Des militants le sensibilisent à la défense de la culture amazighe alors qu'il est adolescent. À l'université de Tizi-Ouzou, il s'engage corps et âme dans une lutte identitaire, version BS (berbériste séparatiste).
C'est Saad, son mystérieux mentor, qui l'a repéré. Des bienfaiteurs, dont le général Majard, anciennement lié à l'OAS, et Éric Bensimon, dirigeant d'une multinationale, s'investissent dans la promotion du berbérisme séparatiste. Mohand est propulsé vers Paris, soutenu, préservé et choyé. L'objectif est qu'il devienne une élite.
À l'université de Nanterre, Mohand est un étudiant modèle, élégant, studieux et bienveillant. Son approche des rapports homme femme est prudente. Contrairement à beaucoup de ses camarades militants, Mohand n'est pas un prédateur. Céline et Nathalie sont étudiantes en langues étrangères. Issues d'une famille instable, voyant en Mohand un protecteur, elles se lient d'amitié avec lui et le soutiennent dans son combat.
Ils voyagent aux États-Unis, pays qui les fascine, puis en Israël où ils sont invités. Le trio est pris en charge par une fondation caritative.
À Tel-Aviv, Céline et Nathalie s'affirment pro-palestiniennes alors que Mohand se radicalise dans un berbérisme séparatiste, entre eux un fossé se creuse, jusqu'à ce qu'un événement improbable survienne. La vie du jeune militant est alors bouleversée, et par ricochet, celle de ses proches.