Au terme de notre travail de fin de cycle intitulé De la grossesse précoce et son incidence sur la scolarité de la jeune fille au regard de la loi no 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RDC, nous disons que par probité scientifique et intellectuelle, loin de nous la prétention d'avoir bien ou mieux abordé la globalité du domaine de notre recherche scientifique qui est très vaste, car nous savons pertinemment bien que d'autres chercheurs, du reste les personnes qui nous ont précédées, avaient déjà développé des théories solides sur la problématique des grossesses précoces à la base de la survenance des filles-mères. Le législateur congolais s'est réellement investi pour lutter contre ce fléau, mais c'est la mise en application de la loi portant protection qui pose encore problème car même sa vulgarisation dix ans après sa promulgation est encore hypothétique. La jurisprudence et la doctrine ainsi que d'autres travaux nous ont permis d'arriver à terme de cet outil scientifique. Tous ces travaux nous ont beaucoup aidés, du moins ceux que nous avions eu le privilège de consulté, lors de la collecte des données de la rédaction ainsi que de la présentation de notre étude. Nous sommes néanmoins heureuse et fière d'avoir traité ce sujet pertinent. Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail scientifique est structuré en trois chapitres subdivisés comme suit: Le premier chapitre étudie le cadre conceptuel et théorique sur la grossesse précoce. Cette partie du travail nous a permis d'analyser l'hypothèse générale qui stipule que, l'environnement global de l'adolescente influence directement et/ou indirectement ses caractéristiques individuelles et, à terme, son comportement sexuel et ses risques de fécondité précoce. La sexualité adolescente est celle qui se pratique entre les jeunes avant l'âge de la majorité, c'est-à-dire celle qui se réalise avant l'âge de 18 ans. Elle est également le fait que les jeunes pratiquent l'acte sexuel en dehors du mariage, une sexualité illégitime c'est-à-dire, non reconnue par la communauté ou par la tradition ou par la loi. Il s'agit d'une sexualité irresponsable et dont les conséquences conduisent notamment au phénomène fille-mère. Le deuxième chapitre traite de la question concernant la protection sociale de l'enfant en droit positif. C'est au cours de ce chapitre que nous avons eu à se penchant sur la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RDC qui a institué un certain nombre des principes impératifs. Il s'agit notamment de l'intérêt supérieur de l'enfant qui doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises à l'endroit de l'enfant. Par intérêt supérieur de l'enfant, il faut entendre le souci de sauvegarder et de privilégier à tout prix ses droits. Il est actuellement constaté des nombreuses mutations de fécondité qui entraînent des changements dans les processus d'entrée en union, surtout en milieu urbain. Le concubinage des jeunes est la conséquence directe d'une grossesse précoce, souvent inattendue.Le troisième chapitre analyse notre thématique dans sa globalité en se penchant sur la protection de la fille-mère en droit positif congolais. Il est à ce jour constaté que le nombre croissant des filles-mères que l'on rencontre dans les ménages en République Démocratique du Congo et cela illustre bien cette triste réalité. L'expansion de ce phénomène suscite des inquiétudes chez les parents qui voient diminuer la probabilité de mariage de leurs filles auquel convergent tous leurs sacrifices et actions éducatives.C'est dans cette optique que nous avons analysé différentes dispositions légales relatives à la protection de l'enfant sur le plan sexuel, cause de la survenance des filles-mères en République Démocratique du Congo