About the Book
Noirs ou blancs, au poil frisé ou raz, de toutes tailles et allures, nos amis les chiens se reconnaissent en tant que tels. Bien que différents, ils jouent, parfois se battent et souvent s'accouplent. Pourquoi l'homme moderne n'a-t-il pas cette capacité ? Certains, qui ne sont pourtant pas musiciens, croient encore qu'un blanc vaut deux noirs... De là à leur faire admettre que tous les hominidés sont des nôtres ?Cro-Magnon, Neandertal, de Florès ou d'ailleurs, l'auteur pense que si les bisons et les girafes des peintures sont identiques à ceux que nous connaissons encore aujourd'hui, il en va probablement de même pour l'homme ! Pour lui, il faut rendre justice à ces ancêtres méconnus dont les ADN se sont mêlés comme c'est souvent le cas chez le plus sympathique des corniauds ?Son héros, nomade dans l'âme, cannibale par tradition, côtoie diverses formes de microsociétés. À côté d'errants tels que lui, certains se sédentarisent, se regroupent et s'organisent. Lui est partagé entre sa soif de découverte et la sécurité du groupe qu'il accepte, un temps du moins, pour ceux qu'il aime. Une histoire d'hommes, de femmes, animés par les mêmes passions, les mêmes idéaux que ceux qui nous agitent encore aujourd'hui.Mais, au fait, lesquels des errants ou des sédentaires font l'Histoire ?Black or white, with long-curly or straight-short hair, whatever their sizes and shapes, our friends the dogs recognize themselves as such. Although sometimes very different, they play, occasionally fight, and often mate. Why modern man does not have this ability ? Some, not even musicians, still believe a white equals two black... From there, how pretend to make them admit that all hominids are of our kind ? Whether they belong to Cro-Magnon or Neanderthal, whether they are from Flores or elsewhere.The author believes that if the buffalos and giraffes of cave paintings are identical to those that we still know today, it probably is the same for humans ! For him, it is necessary to do justice to those unknown ancestors whose DNAs have mixed as such is often the case among the friendliest mutts ?His hero, nomad at heart, cannibal by tradition, travels along various forms of micro-societies. Unlike him, some sedentaries regroup and organize. Torn between his thirst for discovery and the safety of the group, he accepts, a time at least, to join a tribe for those he loves. A story of men, women, animated by the same passions, the same ideals as those who still agitate us today.But who, from nomads or sedentaries, builds history ?
About the Author: Né avec les années cinquante, Éric Aboudi a beaucoup voyagé à travers le temps, bien sûr, car même les personnages de ses romans n'y échappent pas. À travers l'espace aussi car ses activités l'ont conduit aux quatre coins du monde. Au travers des strates sociales, enfin. Après les baraques de l'après-guerre, l'hiver 56 qui permit à l'abbé Pierre de se faire connaître plus qu'il ne résolut le problème des sans-abri, il connut les dangers du squat nauséabond. Heureusement, l'ascenseur social fonctionnait encore en ses temps reculés. Après avoir imaginé, dans Parce qu'ils le valent bien, des personnages aux vies multiples et l'apparition d'un "Néo sapiens" il s'est maintenant tourné vers ceux qui nous ont précédés, il y a bien des millénaires. Après tout, pourquoi les scientifiques seraient-ils les seuls à avoir le droit de rêver sur les rares ossements que nos lointains ancêtres nous ont laissés ? Born with the 50's, Eric Aboudi has travelled through time: even the fiction characters have to. He ran around the planet just like most of those who have to earn their living. And he has finally gone through the social layers. After the wooden barracks left by WWII he went through the harsh winter of 1956 with his single mother. She earned their living, at home, sewing and mending for various small shops. They faced together the dangers and the awfull smell of the squat without electricity nor running water. By chance, during those old times, the social lift was still functionning. After imagining, in " Parce qu'ils le valent bien," some characters living multiple lives, and the emergence of a " New sapiens," he now turned to those who came before us, many thousands of years ago.After all, why would the scientists alone have the right to dream about rare bones that our distant ancestors left us ?