Il se passe beaucoup de choses dans une forêt, parfois un regard peut venir perturber une ombre vile dans sa course à l'infamie...Scènes de vies dans la forêt.Le chiotLe lièvreLe chatL'arbreLes champignonsLe ruisseauExtrait: Le chiotDans la grande forêt peu fréquentée car maudite il est ditla caresse de l'aube sur la truffe humidedu toutou tout mimi, comme sa maîtresse enfantine le dit, augure du sort prémédité, sordide, réservé à ce petit animal innocent, gentil, reniflant les odeurs multiples, avidede découvertes lors de sa promenade en ce matin maudit..Tout à coup, stop ! Son maître attache la brideautour d'un arbre, bien caché des regards de ceux qui épient.Le toutou assis, le regard candidereçoit un coup de haine sur les côtes, du fait, endolories, pas satisfait, le bourreau le trucidevia la branche tombée de l'arbre aiguisant colère et furie.Sans l'once d'un regret il part le coeur vide.Mains devant la bouche étouffant la gerbe de peine, de dégoût, le regard saphir d'une jeune promeneuseposé sur la victime abandonnée, caressa son coules veines encore pleines de sa vie précieuse, tendrement la demoiselle déposa le gentil toutoudans son sac à dos, senteur enrobeuse, un cri du bébé chien stoppa le bourreau plein de courroux.Pas question de laisser une vadrouilleusele dénoncer pour cet acte abominable, non pas du tout.Va falloir la faire taire la visiteuse, il se précipite, la course, faut faire vite, lui rompre le cou.Elle court, elle court sur son dos la berceusedu chrono de vie urge sa course de secondes comptées, partoutles branches feuillues semblent hostiles, la sauteusese fiche des déchirures qui meurtrissent jambes et bras, un bolidequi distance l'infecte individu quidans sa course au meurtre trébuche, le pied dans une racine humide, un lourdaud étalé, tant pis pour lui !Posant délicatement le sac plein de toutou, Adelineen sort, d'une pochette, une potion de nuit, de plantes magiques, vite engloutie de force dans la gorge crétine. L'abandonnant un moment tout flapi, la muette sorcière en urgence arriva où elle réside.Déposant le toutou sur le vert litde mousse fraîche le badigeonnant d'onguents, il faut être rapide, les côtes bandés d'une mue de serpent quifut récoltée d'un constrictor de sa première croissance fluide.La belle rejoint le barbare endormi.Elle le traîna de sa rage jusqu'à l'arbre gibet du toutou, l'enserra contre le tronc, lianes suceusestelles vampires, lianes sauvées de l'arbre de la justice du bayouau moyen âge quand 13 femmes vertueusesfurent pendues aux branches du justicier de la nature, son jougservant à l'injustice, des lianes rageusesse déployèrent vers les hommes fanatiques, brisant tous les cous.Des sorcières de magie blanche, vertueusesrécupérèrent les lianes justicières, par petits et grands bouts, l'arbre meurtri d'avoir servi la faucheusese consuma, laissant sa sève de probité, garde-fousdans les lianes, aux mains des sorcières gardeuses.L'homme se réveilla, surpris, rageur, les yeux de colère, foude haine, injurieux devant la bâilleuse.