Excerpt from Conversion d'Enevold Brandt, Ci-Devant Comte: Avec les Lettres d'un Anonyme à Enevold Brandt

Atoelter, que l'on ame fut réellement mortil'lée de vant D1eu, qu '1l ftliv1t l'avis donné a Pier1e par Notre Seigneur quant tu feras convm ti prends a tâche de fortifier tes autres freres Telle fut la conduite envers les 0fllclc qui le gardoient. Si bien leur >erfual1on du d1angement ewdent de l'on cara&ère, très - ahené de celui qu '1l montrait les pré miers jours de l'on empnlbn11ement, comme nulii la propre experience que _1' en ai laite de jour en jour, m' en font un devoir, de rendoeau publ1c un compte exa& de la l1tuauon, dans laquelle je l'ai trouvé depuis le commencement, jusqu'a la fin. Depuis fon e1np1il'onnement, \encore ap1ès fa mort, il a couru des bruits del'uvantageux, Dieu ih1r faux, 11 y en a qui ont voulu rendre la finceri te de l'un coeur dans les dernieres heures de l'a vie, qui la donnent pour temer1té auxquels je me fuis opole q10polerai toujours. La sonlc1ence ne me permet pas de garder le l1lenoe, étant tout fait perl'uadé du contrair_e, je le crois de mon devoir de rendre te1nmgu 're de la verité de la converûon de la facil1té a1c laquelle il le prêtât aux ad1nonitlotm de l'evan gde, avec le même zèle, qut m 'ag1fi'oit, (j', en prends Dieu à temoin) lors que je lui reprel'entoi: fa we extrêmement pro fane, la prrl'on ou 1l eto1t attuellement, avec les peines avenir, qu 'il l étoit attiré par l'énormité de 1es cr1mes.]e prehs ia défenfe d' autant plus volontiers, que je luis rerl', uade que, excepté quelques honnêtes gens, qui, touchés du l'alut de fon ame a;outo1em loi àces bruits au moins à l'egard de la vue 1liée, laplus grande part, de ce qu 'on a divulgroe lon compàte, n' ell qu' une h t1on des. Muerables p:11'ti1ans de l'1rreligmn. Il y a des gens qui ont belo111 de prendre le parti de çette 1rre:1g10n quand même ce l'eroit aux dépens dela verité, en dçpît de leur coul'coence. Toute preuve de la vu'toire de la religion &de l'on éfi'êt fur un coeur inuti, leur reproche de n'avoir pas encore - quite leur 1mulete leurs moeurs perverl'es, C' 011: pourquoi ils ne l'auraientregarder' de bon oeil un de leur: eorlfrérea, qui, avant de quitter le monde, renonce publiquement à leurs principes; ils font obligés de faire voir le chagrin qu'ils r fl'entent de l'impuilïance de l'irre lîgion devoilée par l'approche de la mort. Cette forte de gens, ont toujours écouté avec plailir' tout ce qu'on a divulgué de tems en tems, iur le compte de la perfonne dont il f 'agit, ils ont rroné avec beaucoup de joie les marques d'un ibertinage', qu'il a fait paraitre même au commen ce'ment de mes vifites, que, peu après, il a des avoué pleuré ûnoerement. Ces gens ci, à la verite, me [auront mauvais gré delees nouvelles, mais aulii je n'en demande pas mieux. Je ne prétends non plus d'excufer ce qui f'el't palïé dans (ou ame avant mes vilites ou peu de tems aprés, ouiil n'avmt pas encore quitté la cerr1em des vices u'il fuivoit aveuglement, l'e...blable au courfi r ougneux dans la bataille, je n'ai pour but, que de prifer la clémence d1vine très efiicaoe fur cette ame, par qui, elle avoit été long tems mép1'ifée; cette bonté de Dieu, qui aulfitôt 'il fe f011mit aux châtimens du corps de l'ame, combloit du fentiment de la grace de C. De 'l'avai1t gout de la paix fpiritu lle, pour' con llater la vét'1té divine, ou il y a eu une ahondan ce de péché, Dieu a répandu une l}urabondanoe de grace Je ne parlerai'point de la nail'fanoe de l'education du Sr. En. Brandt; l'une l'autre, A 3 à ce.

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