About the Book
Résumé Consuelo, le personnage éponyme du roman, surnommée la Zingara, est une cantatrice italienne de Venise, élève du célèbre maître Porpora. Elle fuit Venise après la trahison de son amant Anzoleto, et les tentatives de séduction d'un riche vénitien Zustiani. Son maître Porpora l'envoie alors servir de professeur de chant dans la famille des Rudolstadt, en Bohême. Elle y rencontre le Comte, personnage étrange et tout d'abord inquiétant, servi par Zdenko un bohémien simple d'esprit, tous deux apparaissant et disparaissant à leur gré dans le château. Finalement il tombe follement amoureux de Consuelo qui doit, quant à elle, prendre en compte le fossé social qui les sépare malgré les sentiments qu'elle éprouve pour lui. C'est alors que son ancien amant Anzoleto se présente au château: Consuelo décide de fuir malgré l'amour de moins en moins réprimé qu'elle éprouve pour le Comte de Rudolstadt. Elle part alors chanter à Vienne. Le Comte tombant malade, elle retourne le voir, agitée par des pressentiments, et l'épouse juste avant qu'il ne meure, affaibli par une maladie étrange. Mais Consuelo semble douter de la mort de son mari, surtout depuis le déplacement d'une ombre dans le château qu'elle croit être Zdenko... Thème: À travers toutes ces péripéties, Consuelo devient une figure incontournable du paysage artistique européen du XVIII siècle grâce à la musique et au soutien de son maitre le Popora. Les deux ouvrages, Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt ont été édités séparément mais constituent une seule et unique oeuvre. Les aventures de Consuelo se poursuivent dans La Comtesse de Rudolstadt où elles prennent une dimension plus ésotérique et philosophique. Avec la Correspondance, ces deux ouvrages immenses de George Sand sont considérés comme ses chefs-d'oeuvre, bien que Consuelo soit trop peu lu et trop peu connu.
About the Author: George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'oeuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l'image de son arrière grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843. Malgré de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand contribue activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, conseillant les uns, encourageant les autres. Elle a entretenu une grande amitié avec Victor Hugo par correspondance, ces deux grandes personnalités ne se sont jamais rencontrées. Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'oeuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce après avoir éclipsé Notre Dame de Paris avec Indiana, son premier roman. Son oeuvre est très abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire.