Roan King.
Le roi officieux de Barnett University. Ici, c'est une véritable star. À tel point que ça frôle le ridicule. Les gens (et je veux surtout parler de la gent féminine) vont même jusqu'à le traquer sur internet. Et partout sur le campus. Il faut croire qu'au football américain comme auprès de ces dames, il est doué comme un dieu (rien que ça). Il lui suffit de sourire pour qu'elles tombent comme des mouches en écartant les cuisses. D'après les rumeurs, il s'est déjà tapé la moitié des filles de Barnett. J'imagine qu'il vise la seconde moitié avant son départ pour la ligue nationale en fin d'année.
Eh bien... ce sera sans moi. Ce type n'est qu'un sportif imbu de lui-même, vous voyez le genre... un costaud sous stéroïdes qui réussit dans les études uniquement grâce à ses talents au foot.
Pouah.
J'ai cinq mots-clés dans ces cas-là à éviter à tout prix !
Que puis-je ajouter ?
Pas grand-chose.
J'ai eu le malheur de tomber sur lui. Au premier sens du terme. Vraiment, je lui suis littéralement tombée dessus avant de renverser mon café frappé partout sur son large torse (oups, je viens de dire ça à voix haute ?). Si cette expérience m'a appris une chose, c'est que Roan King est un sacré fils de...
J'ai également appris qu'il avait un torse splendide.
Et ne me lancez pas sur ses abdos...
Sérieusement, durs comme l'acier.
Pas de chance pour moi, l'opération Éviter Roan King ne se passe pas très bien. Où que j'aille, il est là. S'il n'était pas aussi sexy, il serait beaucoup plus facile à oublier. Avec sa chevelure sombre, des yeux turquoise absolument somptueux et ce foutu corps parfait, c'est clairement le plus bel homme que j'aie jamais vu.
Enfin, bref... vous avez compris.
J'ai le mauvaise pressentiment que Roan King causera ma perte.