IntroductionUn régime suffisant du point de vue énergique, contenant des sucres, des graisses, des protéines et des matières minérales dans des rapports convenables, ne peut entretenir la vie de l'homme. Un tel régime est déficient et provoque en une période plus ou moins longue l'apparition de troubles graves pouvant amener la mort. Ces troubles cessent et l'organisme se développe et vit normalement des que l'on ajoute au régime déficient de très petites quantités de certaines substances que l'on appelle des vitamines, ou facteurs accessoires de l'alimentation. Ces composes chimiques ne sont pas des aliments plastiques, c'est-a-dire qui fabriquent des tissus, mais des biocatalyseurs, des substances qui permettent aux réactions chimiques cellulaires de se réaliser. Les vitamines n'agissent donc pas comme matières premières mais comme outils et par conséquent elles n'entrent pas les produits des réactions cellulaires; on les retrouve intactes après la réaction, exactement comme on retrouve intact un outil une fois le travail termine. Les quantités exigées par l'organisme sont minimes. Les vitamines ont probablement d'autres fonctions à remplir dans notre corps, mais les biochimistes ne savent pas encore exactement comme on retrouve intact un outil une fois le travail termine. Les quantités exigées par l'organisme sont minimes. Les vitamines ont probablement d'autres fonctions a remplir dans notre corps, mais les biochimistes ne savent pas encore exactement lesquelles. Beaucoup de maladies qui affectent l'homme sont causées par des carences en vitamines (avitaminoses). Qu'il nous suffise de mentionner le béribéri, le scorbut, l'héméralopie et la pellagre. En fait, l'homme a réalisé depuis très longtemps que ces maladies étaient liées à des conditions défectueuses d'alimentation. On savait par exemple que le scorbut survient chez les navigateurs prives de fruits frais durant plusieurs mois. Le premier qui ait relates le pouvoir curatif de substances fraiches est jacques cartier, le découvreur du canada .Lorsqu'il hiverna a Québec en 1535, ses marins furent atteint de scorbut. Les indigènes lui indiquèrent qu'une plante, appelée par eux annedda pouvait les en guérir, ce que cartier vérifia a son grand soulagement et a celui de ses compagnons. Le botaniste canadien Jacques Rousseau a réussi a identifier cette plante qui serait le thuya occidentalis, riche en vitamine C antiscorbutique.Les marins connaissaient aussi le pouvoir curatif et préventif du citron. Si des 1750 L'écossais James Lind avait découvert ce pouvoir préventif du jus de citron contre le scorbut, ce n'est toutefois qu'en 1795 qu'il réussit a persuader l'amirauté britannique d'ajouter du jus de citrons a la ration des marins. c'est ainsi que les marins anglais se sont mis a boire du jus de citron et c'est pourquoi ils ont reçu le sobriquet de Limeys (de l'anglais lime: citron) la découverte des vitamines revient au médecin hollandais Christian Eijkman en 1897 .Alors qu'il se trouvait aux indes néerlandaises, aujourd'hui l'Indonésie, ou il soignait des prisonniers souffrant de béribéri, il observa que les poules met les pigeons de la région qui recevaient une alimentation a peu près semblable a celle des prisonniers présentaient les mêmes phénomènes morbides .