Excerpt from Catalogue Général des Antiquités �gyptiennes du Musée du Caire, Vol. 3: Nos. 67279-67359; Papyrus Grecs d'�poque Byzantine

Au commencement d'aout 191û,1015que la guerre éclata, tous les spapyrus grecs qui devaient f01me1 le troisième et dernier volume de cet ouvrage étaient copiés complètement. Une partie d' entre eux, ceux qui étaient destinésà entrer dans un piemiei fascicule, avaient été déjà composés en placards, et Ie texte imprimé en avait été collationné une dernière fois sur l'original, selon l'babi tude constante de Jean Maspero, mais la matière des deux feuillesdu début avait été seule mise en pages et Ie bon à tirer en avait été donné. Naturellement le travail fut suspendu aussitôt, et les choses demeurèrent en l'état jusqu'au mois de décembre suivantoù Jean Maspero, profitant des huitjours de congé qu'il avait obtenus pour achever de se guérir d'une blessure au sein de sa famille, revit hâtivement trois ou quatre placards et ajouta quelques notes au manuscrit de ce qu'il comptait publier dans le second fascicule. Dès qu'il fut tombé dans la bataille, je me mis en état d'acquitter pour lui, qui ne le pouvait plus, la dette qu'il avait contractée à cet égard auprès du Gouvernement égyptien, et, peur racheter le temps perdu depuis l'ouverture des hostilités, je décidai de terminer ce troisième volume en une feis, s sans division de fascicules. Il manquait au manuscrit la notice du papyrus n° 67329. Mon collègue, l\i. �douard Cuq, eut l'obligeance de me la fournir. Le n° 67359 désignait primitivement un pa pyrus arabe, découvert à Kom - Ichgaou avec les byzantins; comme la transcrip tion et la traduction en étaient à peine ébauchées, je lui substituai un papyrus grec d'époque arabe et de mème provenance qui avait reçu le numéro provisoire 67360, mais dont le texte était prèt pour l'imprimeur. Les Indices faisaient défaut, car Jean Maspero ne les rédigeait qu'en dernier lieu, lorsque le reste de l'ouvrage était en bonnes feuilles j'en compilai trois, les II I, 11, IX, et M. Bernard Haussoullier, qui avait été le maître aimé de mon fils, rédigea le reste, c'est - à - dire la partie la plus considérable. Il eut aussi la patience de revoir les tierces après moi, et de corriger les fautes qui m'avaient échappé je ne saurais trop le remercier du dévouement qu'il apporta ainsi: ' I perfectionner l'oeuvre de son ancien élève.

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