Excerpt from Biographie Universelle (Michaud) Ancienne Et Moderne, Vol. 10: Ou Histoire, par Ordre Alphab�tique, de la Vie Publique Et Priv�e de Tous les Hommes Qui Se Sont Fait Remarquer par Leurs �crits, Leurs Actions, Leurs Talents, Leurs Vertus ou Leurs Crimes

Gore, ses symboles, ses vers dor�s; la Vie d'hi�ro cl�s, et son Commentaire sur les vers dor�s, Paris; ih - 12, 1706. On fut redevable de cet ouvrage au r�glement de 1701, qui obligeait chaque membre de l'acad�mie des inscriptions � entreprendre quel que ouvrage conforme 'au genre de ses �tudes. 9� Le Manuel d'epict�te, avec cinq trait�s de Sim plicius, traduits en fran�ais avec des remarques, 2 vol., Paris, 1715. 10� Vies des hommes illustres de Plutarque, etc., 8 vol. In Paris, 1721; et 9 vol. Ih Amsterdam, 1723, r�imprim�es depuis. Ce fut par ce grand travail que Dacier termina une carri�re si laborieusement remplie. Inconsolable de la perte de son �pouse, morte en 1720, il ne fit plus que languir les deux ann�es qu'il lui surv� cut, et-la suivit enfin, au moment o� il flattait sa douleur de l'illusion d'avoir retrouv� une autre Le f�vre dans mademoiselle de Launay, depuis ma dame de Stael. Il mourut le 18 septembre 1722, �g� de 71 ans, d'un ulc�re � la gorge, qui l'inqui� tait si peu, que la veille m�me il �tait encore � l'acad�mie. Ses notes sur quinte-gurce sont en manuscrit � la Biblioth�que nationale. A - D - R.' dacier (anne - lef�vre), �pouse du pr�c�dent, naquit � Saumur en 1651. Son p�re, le c�l�bre tannegui-lef�vre, ne songeait point _� faire de sa fille une savante; le hasard lui r�v�la ses rares dis positions. Pr�sente un jour 'a la le�on qu'il donnait � son jeune fr�re, elle s'occupait � broder, et ne paraissait que pr�ter peu d'attention � ce qui se passait autour d'elle mais, s'a'percevant que l'eco lier r�pondait fort mal aux questions du professeur, elle lui sugg�ra, en travaillant, les r�ponses qu'il devait faire. Surpris et charm� en m�me temps de cette d�couverte, Lef�vre partagea d�s lors ses soins entre son fils et sa fille, et bient�t l'�coli�re fit, sous un ma�tre aussi habile, des progr�s qui l'�tonn�rent lui - m�me. En peu de temps elle sut assez de latin pour entendre Ph�dre et Terence elle passa alors � l'�tude du grec, et fut bient�t ca pable de lire Anacreon, Callimaque, Hom�re et les tragiques. Un nouveau motif d'�mulation vint se conder ses dispositions et son go�t pour l'�tude des lettres anciennes. Soii p�re lui donna le jeune Da cier pour �mule et'pour compagnon de ses tra vaux; et cette liaison, form�e d'abord par la bon formit� des go�ts et des �tudes, devint ensuite une alliance respectable, ciment�e par l'estime et la tendresse mutuelles. Apr�s la mort de son p�re, arriv�e en 1672, mademoiselle Lef�vre vint � Pa ris, d�j� pr�c�d�e d'une r�putation qu'elle justifia bient�t par son �dition de Callimaque. Averti de son m�rite par le bruit public, le duc de Montau sier lui fit proposer de travailler � quelques-uns des auteurs latins destin�s � l'�ducation du dau phin mais elle refusa d'abord cette t�che honora ble comme trop sup�rieure a ses forces. De nou velles instances triomph�rent de sa modestie, et elle se chargea avec succ�s d'interpr�ter et de com menter Aurelius Victor, Florus, Dictys de Cr�te, et Dar�s le Phrygien. Ce fut au milieu de ces doc.

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