Comme vous pouvez l'apprendre, la neuroéducation consiste à adapter au mieux l'enseignement aux capacités du cerveau et à notre fonctionnement cérébral. Champ interdisciplinaire qui combine les neurosciences, la psychologie, l'anthropologie et l'éducation, la Neuroéducation vise à créer de meilleures manières d'enseigner et d'apprentissage.Ainsi, la recherche en neuroéducation utilise les découvertes sur la mémoire, l'apprentissage, le langage et d'autres sujets liés aux neurosciences cognitives (Philosophie, Psychologie, Linguistique, Informatique, Neurosciences, imagerie cérébrale) pour informer les éducateurs sur les meilleures stratégies d'enseignement et d'apprentissage (avec un projet de réforme à la fin de ce livre). Aidées par de récentes techniques d'imageries cérébrales, cette approche neuroscientifique, particulièrement dynamique aux pays développés, étudie le fonctionnement de notre cerveau en phase d'apprentissage (lecture, écriture, résolution de problèmes). La neuroéducation nous informe donc sur ce qui se passe dans notre cerveau lors de la réalisation des tâches cognitives, et donc en milieu scolaire et estudiantine, et percent ainsi les secrets de certaines difficultés, liés à des causes biologiques, comme dyslexie, dyscalculie, problème de concentration, de mémorisation, de stress, des baisses des performances physiques et mentales, etc.En effet, ces recherches sont donc source d'informations précieuses en pédagogie et extrêmement intéressantes pour améliorer la qualité de l'enseignement pour une adaptation scolaire et estudiantine en combinaison avec les techniques psychocorporelles de la sophrologie; ce que nous appelons la sophro-pédagogie.Selon le docteur Pierre Huc, Le but de la Neuroéducation est de confronter aux mécanismes intimes du fonctionnement cérébral nos méthodologies d'enseignement. Il semble logique que celles d'entre elles qui activent nos circuits cérébraux et s'harmonisent avec eux soient plus performantes que celles qui sont absolument incompatibles avec l'activité naturelle de nos neurones, dont l'archétype est la méthode globale. A savoir que le devoir d'un étudiant ou d'un élève ou d'un apprenti envers la société est d'étudier ou de réussir ses études ou sa formation; ce qui est une des principales tâches du métier d'étudiant, que cela soit celui de niveau collégial ou universitaire. C'est alors qu'assister au cours, réaliser les travaux exigés et réussir aux examens ou concours proposés sont des activités nécessaires mais, sans étude parallèle où vous vous rappropriez la matière, il vous sera difficile d'atteindre la compétence garante de votre succès. Au fait, l'étude permet de vérifier votre compréhension, de mémoriser un nouveau savoir, de tonifier votre système de pensée, d'accroître vos habiletés intellectuelles, de répondre à des questions d'examen, de préparer vos travaux et d'appliquer les connaissances acquises à un travail. Tout un programme! Alors, il est plus qu'important de vérifier si vous étudiez adéquatement même si cela dépend en partie de l'enseignant ou du professeur, (de l'entraineur dans le sport ou du prédicateur dans nos églises, du médecin avec son malade, du chef d'entreprise avec ses employés, ...) car le problème avec notre enseignement n'est pas que les enseignants ne maitrisent pas la matière ou le sujet mais plutôt est-ce que la transmission de cette matière ou de ce sujet est faite de manière à permettre aux apprenants de l'intégrer dans leurs mémoires pour pouvoir le reproduire dans la vie ? Ce que nous avons décrit au chapitre premier de ce livre révolutionnaire.