About the Book
La Désobéissance civile, titre original Civil Disobedience (traduit par Désobéir) est un essai de Henry David Thoreau publié en 1849. H.D. Thoreau écrit sur le thème de la désobéissance civile, en se fondant sur son expérience personnelle.En juillet 1846, Thoreau fut emprisonné, n'ayant volontairement pas payé un impôt à l'état américain, car il lui reprochait de soutenir l'esclavage qui régnait alors dans le Sud et de mener une guerre contre le Mexique. Il fut content d'être incarcéré pour cet acte posé. Il ne passa qu'une nuit en prison, car son entourage paya la caution, ce qui le rendit furieux.Avec le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie, La désobéissance civile est un ouvrage précurseur du concept de la désobéissance civile.Traductions françaises: Désobéir, traduction et avant-propos de Léon Bazalgette, Paris, F. Rieder, coll. Les prosateurs étrangers modernes, 1921.La Désobéissance civile suivie de Plaidoyer pour John Brown, trad. Christine Demorel et Laurence Vernet, biographie par Louis Sion, préface de Micheline Flak, Paris, Jean-Jacques Pauvert, coll. Libertés nouvelles no 2, 1968.La Désobéissance civile suivi de Plaidoyer pour John Brown, trad. Micheline Flak, Christine Demorel et Laurence Vernet, préfaces de Louis Simon et Micheline Flak, Paris, Jean-Jacques Pauvert coll. Libertés nouvelles, 1977.La Désobéissance civile suivi de Visiteurs: propos sur un bûcheron canadien français, trad., introduction et chronologie par Sylvie Chaput, préface par Marc Chabot, Montréal, Minerve Hexagone, 1982.La Désobéissance civile: du devoir de désobéissance civique, trad. et notes de Jean-Pierre Cattelain, Bats, Utovie, 1989.La désobéissance civile, préface de Micheline Flak, trad. Micheline Flak, Christine Demorel et Laurence Vernet, Castelnau-le-Lez, Climats, coll. L'éclipse no 4, 1992.Résistance au gouvernement civil, trad. Sophie Rochefort-Guillouet et Alain Suberchicot, dans: Désobéir, textes réunis et présentés par Michel Granger, Paris, Éditions de l'Herne, coll. Bibliothèque 10/18, 1994, (ISBN 978-2-264-02497-8)La désobéissance civile, trad. et postface de Guillaume Villeneuve, Paris, Mille et Une Nuits no 114, 1996, 63 pages.Du devoir de la désobéissance civile, trad. Patrick Mavery, préface et notes d'Éric Lowen, Saint-Jean, Aldéran, 1998; Toulouse, Aldéran, 2005.La désobéissance civile, Préface et direction de Noël Mamère, accompagné de l'article du Monde Diplomatique intitulé Jusqu'où obéir à la Loi daté d'avril 2006, Paris, Le Passager Clandestin, 2007, 75 pages, (ISBN 978-2-916952-03-1).La désobéissance civile: du devoir de désobéissance civique, trad., notes et postface de Jean-Pierre Cattelain, Bats, Utovie, 2007.La désobéissance civile, trad. Jacques Mailhos, Paris, Gallmeister, 2017
About the Author: Henry David Thoreau (de son vrai nom David Henry Thoreau) est un philosophe, naturaliste et poète américain, né le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts), où il est mort le 6 mai 1862. Son oeuvre majeure, Walden ou la Vie dans les bois, est une réflexion sur l'économie, la nature et la vie simple menée à l'écart de la société, écrite lors d'une retraite dans une cabane qu'il s'était construite au bord d'un lac. Son essai La Désobéissance civile, qui témoigne d'une opposition personnelle face aux autorités esclavagistes de l'époque, a inspiré des actions collectives menées par Gandhi et Martin Luther King Jr. contre la ségrégation raciale. Thoreau abhorre l'esclavage des noirs, qui démontre que le christianisme qui prévaut officiellement n'est que superstition, et que les politiciens ne sont pas motivés par des lois élevées . Il envisage une réforme morale de la société par la non-collaboration aux injustices des gouvernements, comme prônée par son contemporain abolitionniste William Lloyd Garrison, mais il reste presque toujours à l'écart de toute activité et organisation sociale, quelle qu'elle soit. Après la tentative ratée de John Brown pour lancer une insurrection en faveur de l'abolition, Thoreau le considère comme un sauveur et lui exprime publiquement son appui. Il s'est donc retrouvé à la fin de sa vie, à l'aube de la Guerre civile américaine, en accord avec l'opinion publique de plus en plus commune qui commençait à croire à l'abolition de l'esclavage par la force brute, et ce sans s'impliquer pour autant davantage lui-même1. Surnommé le poète-naturaliste par son ami William Ellery Channing (en) (1818-1901), Thoreau est fasciné par les phénomènes naturels et les formes de vie, notamment la botanique, et il consigne dans son journal, qui couvre plus d'une vingtaine d'années, ses observations détaillées et les sentiments personnels qu'elles font naître en lui. Il adoptait avec les années une approche de plus en plus systématique, scientifique, et celui qui était arpenteur à ses heures a pu aussi inventer, un peu, la foresterie et l'écologie. L'amour et le respect de la nature qu'il transmet sont devenus, à mesure que son oeuvre a été publiée et connue, une source d'inspiration constante pour des naturalistes amateurs et des écologistes; tout autant que ses idées économiques et politiques intéressent des activistes sociaux et des adeptes de la simplicité volontaire.